Rome est une ville merveilleusement déraisonnable. Il y a une telle variété de restaurants : les petites auberges conviviales où l’on sert une cuisine familiale, les pizzerias et trattorias, petites et confortables ou plus vastes, mais dépourvues de charme, les restaurants plus chics…
Partout l’on est abasourdi par l’abondance de mets. Le plus difficile est de choisir, les plats sont présentés de telle sorte, que l’on se retrouve pris d’un irrépressible désir de tout déguster, mais la gourmandise est parait-il considérée comme étant un défaut, n’est ce pas… ?…. Petit défaut ?… Oui? Donc certainement pardonnable.
Pourtant si l’on visite un marché «alimentaire», ce déluge de nourriture, ces fumets assassins réveillent sournoisement certaines inclinations et l’on hallucine aussitôt en songeant avec bonheur, au prochain repas.
En bref, aller à Rome en espérant poursuivre un quelconque régime amincissant est une évidente performance.